L’intermodalité bretonne cherche sa voie

Réduction des émissions de CO₂, diminution des coûts d’entretien des routes, développement économique, les collectivités locales bretonnes se disent prêtent au développement de plateformes logistiques qui favorisent le rail ou le fluvial. « Le vrai débat en Bretagne, souligne Hervé Le Jeune, délégué général du Medef en Ille-et-Vilaine, c’est de savoir où situer la plateforme intermodale. À l’ouest ou à l’est de Rennes ? » Par sa position géographique, l’Ille-et-Vilaine fonctionne comme une véritable plaque tournante régionale et assure, en flux interrégionaux, 54 % des flux entrants et 60 % des flux sortants. Par rapport à l’étranger, son rôle est tout aussi prépondérant, puisque le département représente 43 % des flux, loin devant le Finistère (27 %), le Morbihan (20 %) et les Côtes d’Armor (10 %). « Ensuite, il faut savoir à quoi on destine la plateforme, reprend Hervé Le Jeune. Ell