Une décision intervenue trois mois à peine après leur mise en redressement judiciaire (L'OT 2194). Les deux entreprises, spécialisées dans le grand volume (160 véhicules), disposaient d'une période d'observation de six mois. Mais « la situation était devenue inextricable pour Haro Cargo (CA de 15,21 M€, déficit de 1,95 M€, N.D.L.R.). Celle-ci a fait les frais d'un blocage de trésorerie, ordonné par le juge commissaire et l'administrateur, explique Jean-Michel Pascal, P-dg du groupe. Le tribunal n'a pas voulu tenir compte de l'action directe en paiement (loi Gayssot) pour que nos sous-traitants puissent être réglés par les clients. La somme de 700 000 € était en jeu ». Transports Jean-Michel Pascal (CA de 15,47 M€, déficit de 790 000 €), sous-traitant principal de Haro Cargo, intéressait un repreneur potentiel et aurait pu être sauvée. Sauf que « le tribunal a refusé de dissocier les deux entreprises. Lorsque nous avons
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