. L'Union internationale des transports routiers (IRU) ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit d'épingler le règlement sur les temps de conduite et de repos entré en vigueur le 11 avril. L'organisation a adopté deux positions le 13 avril visant à lister les articles peu ou pas applicables sur le terrain. Car « le travail du législateur ne s'achève réellement que lorsqu'il est prouvé que les règles fonctionnent bien dans la pratique », a rappelé Paul Laeremans, président de l'IRU. Le premier grief porte sur la terminologie employée dans le règlement. L'IRU attend par exemple de la Commission qu'elle apporte une définition claire du mot « conducteur » et de la « pause » prise durant un trajet en double équipage. Elle veut que soit aussi reconnue l'impossibilité d'appliquer le texte quand le repos quotidien est pris sur un navire ou dans un train. La seconde revendication porte sur l'utilisation du chrono numérique. Sont dénoncés : la sous-capacité des organismes à émettre les cartes, le manque de garantie
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