Quasiment une heure d'écart de temps de conduite entre les données enregistrées par le chronotachygraphe analogique et le numérique. C'est le résultat d'un des deux tests comparatifs organisés par l'OTRE, en présence d'un huissier de justice, afin de mesurer les effets de l'accumulation des « minutes invisibles » sur la productivité d'une journée de travail. Le 30 octobre, l'organisation a fait réaliser par les Transports Riquier (84) deux tournées de livraisons identiques par deux véhicules, l'un doté d'un appareil de l'ancienne génération, l'autre par un chrono « nouvelle version ». Les mêmes manoeuvres au chargement et au déchargement ont été effectuées, les mêmes pauses respectées. A la fin de la journée d'une amplitude de 7 heures, le disque recensait 3 h 17 de conduite, 2 h 54 de travaux et 47 minutes d'attente. La carte conducteur, elle, présentait 4h15 en position de conduite, 2 h 38 en travail et 38 mi
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