Parce que « le congé de fin d'activité à 55 ans des conducteurs routiers est une compensation des pénibilités supportées [...] (horaires excessifs, travail de nuit, charges physiques...) », la Fgte-CDFT rappelle, dans un communiqué, que si Nicolas Sarkosy veut le remettre en cause en recourant « à une politique autoritaire et en l'absence de toute concertation, il doit savoir que les salariés réagiront ». Une menace à peine voilée qui s'accompagne aussi d'une mise au point : « contrairement à ce qu'il [Sarkosy] dit : la pénibilité n'a pas été prise en compte dans la loi Fillon ». Une annonce qui fait suite aux déclarations du nouveau président de la République qui entend mettre fin aux régimes spéciaux et préretraites.
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