L’Union nationale des associations de transporteurs italiens (Unatras), qui fédère 80 % des entreprises, organise un rassemblement citoyen le 28 avril dans les dix principales villes de la péninsule. « Nous ne prévoyons pas de bloquer le pays, soutient Marco Digioia, le délégué général de la confédération des artisans transporteurs (Confartigianato Trasporti). L’objectif est de sensibiliser nos concitoyens afin de leur expliquer que les transporteurs sont les premiers à souhaiter davantage de sécurité à la fois routière et sociale ». Asphyxiés par la hausse galopante des coûts d’exploitation, gazole en tête, les transporteurs italiens sont entrés dans un cycle insoutenable. En conséquence, cette mobilisation n’est pas innocente. Elle a été décidée le 16 avril par le président de l’Unatras, Francesco del Boca, alors que le décret relatif aux sanctions applicables aux donneurs d’ordre n’est toujours pas signé par le gouvernement de Mario Monti. A cette heure, le texte a été ratifié par seulement trois ministères : les Transports, l’Intérieur, l’Économie et les Finances. « Il doit encore être paraphé par le ministère de
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