L'Unifa (Union des industries de la fertilisation) s'inquiète du niveau bas des livraisons d'engrais et d'engrais azotés (10 Mt annuelles en France). Les causes : le manque de moyens de transport, ferroviaire et routier. « Certains de ces produits étant classés matières dangereuses, le recours au rail est privilégié, précise Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa. Malheureusement, nous souffrons des déficiences de Fret SNCF qui ne nous offre qu'une rotation et demi par mois ». Même le recours aux compagnies alternatives privées, qui proposent jusqu'à quatre rotations annuelles, n'est pas suffisant pour absorber la demande. De fait, l'Unifa constate un transfert du rail vers la route. Mais là encore les moyens sont insuffisants. Et la pénurie de véhicules n'explique pas à elle seule cet état de fait. « Notre activité étant saisonnière, nous éprouvons des difficultés à nous intégrer dans les plannings des transporteurs qui préfèrent, avec le même matériel, travailler
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?