Vous avez quitté votre fonction de directeur général du groupe Ziegler il y a quelques semaines alors que s'annonçait la fin de Grimaud. Faut-il voir entre ces deux événements un lien de cause à effet ?
L'affaire Grimaud n'a absolument rien à voir avec ma démission. Dans ce dossier, l'ensemble de la direction de Ziegler - moi compris - a toujours été en parfait accord sur les décisions prises comme sur les mesures mises en oeuvre. Ceci depuis le rachat de cette entreprise jusqu'au plan de redressement que nous avons malheureusement dû proposer fin janvier.
Si ce n'est Grimaud, quel motif vous a amené à « lâcher » un groupe à capitaux familiaux présidé par votre beau-père Arthur Ziegler dont vous passiez pour le successeur désigné ?
J'ai démissionné pour une raison simple : je ne partage pas la vision stratégique du président de Ziegler. Je déplore que malgré la formidable évolution qu'il a connue en terme de taille, de couverture géographique, d'offre de produits... ce groupe soit toujours géré comme il y a 50 ans. C'est sûrement une question de génération : j'ai 47 ans, mon beau-père en a 81. A mes yeux, des changements s'imposent dans la manièr
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