Elle fait écho au silence de la mission Liebermann (dont les conclusions devaient être rendues à la fin 2005) et au statu quo adopté par le gouvernement sur la compétitivité du pavillon français, malgré la plateforme de propositions de l'UPR et la réunion unitaire du 28 septembre. « En enterrant le rapport de M. Liebermann, M. Breton nous a punis. Pour lui, la TVA à récupérer sur les péages d'autoroutes doit sauver nos entreprises. La tutelle est mise à l'écart. Ce n'est évidemment pas notre façon de voir les choses. Il nous faut trouver le moyen de remettre la pression sur les pouvoirs publics », a expliqué en substance Jean-Pierre Morlin, président de l'OTRE, devant une assemblée majoritairement acquise à l'idée de « prendre la rue » pour se faire entendre. Nombre de moyens d'action, du plus farfelu (bloquer le périphérique parisien à vélo) au plus fédérateur (faire participer les salariés aux mouvements de protestation) ont été évoqués lors de cet happening matinal. Deux idées ont émergé
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