Ne plus être un CAS à part

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Le rapport du CAS (Centre d'analyse stratégique) sur le « Transport routier de marchandises » l'a confirmé : la flambée du brut n'est pas la cause majeure du malaise actuel de toute une profession : c'est juste un révélateur.

Rendu public le 19 juin (1), après 15 mois d'étude, le rapport de la mission présidée par Claude Abraham, ingénieur honoraire des Ponts et Chaussées, dessine les contours « pour une régulation durable du transport routier de marchandises » sous pavillon français. Car le constat est inquiétant : l'emploi salarié stagne, la compétitivité du pavillon est en chute libre, l'image de la profession est mauvaise... Les défis à relever : faire face à l'ouverture totale du marché en Europe, lutter contre les gaz à effet de serre, reconstruire le dialogue social, adapter l'outil logistique... Pour y parvenir, les « pouvoirs publics doivent viser l'efficacité du secteur que la régulation doit conforter et non pénaliser », mais « cette évolution ne peut pas se faire au prix d'un coût inacceptable, qu'il soit social, en raison des pratiques de certaines entreprises qui profitent notamment d'absence

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