Les transporteurs espagnols avaient rendez-vous à leur congrès annuel à Alicante, les 24 et 25 mars, qui a rassemblé quelques 300 personnes. Durant le séjour, Nicolas Olano, patron du groupe éponyme (64), est intervenu en tant que représentant du pavillon français et président de l’UNTF (Union nationale du transport frigorifique). « J’ai constaté une grande morosité chez nos amis espagnols. La profession est très atomisée, avec des autonomes encore très nombreux. J’ai essayé de leur expliquer que ce qui leur arrive aujourd’hui, nous l’avons mis en place depuis 10 ans, c’est-à-dire, le respect des réglementations, les investissements informatiques, la diminution du temps de travail, la formation obligatoire… ». Le représentant français a insisté sur le rôle déterminant des mécanismes issus de la loi Gayssot depuis plus de dix ans, et de la loi Perben sur les délais de paiement et le pied de facture, depuis 2006. « Sur ces points essentiels, les Espagnols sont en retard. Ils essaient de mettre en place un lobby plus efficace ». La méconnaissance des coûts de revient est un autre point faible. « Ils sont en manque de repères et n’o
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?