L'OT : Avec le recul, comment expliquez-vous le cavalier seul de TLF sur les minima conventionnels ?
J-C. P. : C'est la preuve, une fois de plus, que TLF ne défend pas les intérêts des transporteurs routiers et que nous ne représentons pas les mêmes métiers. Et lorsqu'il y a conflit d'intérêts, ce ne sont pas ceux des transporteurs qui sont pris en compte. En ne s'appuyant pas sur une homogénéité patronale et en visant une signature unilatérale, TLF a empêché la délégation patronale de peser plus efficacement sur les négociations. Cela nous permet de dire que les signataires ne sont pas les payeurs. De plus, la contrepartie des 100 M€ d'allégements Fillon n'est pas satisfaisante. Les augmentations cumulées de la convention collective et du SMIC annulent complètement pour le coefficient 138M ou réduisent sensiblement pour le coefficien
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