A Rotterdam comme à Anvers, plus de 40 % des pré et post acheminements de conteneurs sont non routiers et s'appuient à plus de 30 % sur le transport fluvial. A Hambourg, ce sont plus d'un tiers des flux conteneurisés qui échappent à la route au profit du rail pour l'essentiel. En France, la part des modes massifiés dans la desserte des ports varient de 10 à 20 %. Leur développement figure parmi les priorités de la réforme portuaire en cours et du Grenelle de l'Environnement. Pour se concrétiser, cette ambition devra s'appuyer sur un réseau maillé de plates-formes multimodales et ports intérieurs. « Cette évolution est rendue d'autant plus nécessaire sur l'axe Lille-Paris-Lyon-Marseille par exemple où il est très difficile de circuler en juillet et en août », fait remarquer Patrick Folléas, P-dg de la société BFT (
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