Les ministres des Transports des pays alpins ont avalisé lors de leur réunion annuelle à Leipzig, le 2 mai, deux études sur la gestion du trafic alpin. Le casse-tête de la gestion du fret transitant par les Alpes a déjà fait l’objet de précédentes recherches dont celle intitulée ALBATRAS en 2011. Cette dernière examinait trois instruments de gestion du trafic : une bourse du transit alpin, un marché des droits d’émission et des péages différenciés (TOLL +). La première étude, LEGALP, évalue la compatibilité de ces instruments de gestion du trafic avec le droit européen. Elle creuse le projet « TOLL + », lequel prévoit des redevances majorées pendant les heures de pointe et réduites aux heures creuses afin de répartir la circulation de manière plus équilibrée. « TOLL + » s’intègre dans la stratégie européenne de Bruxelles ; sous réserve qu’il obéisse à la directive Eurovignette révisée en 2011. La seconde, EFFINALP, affirme que l’introduction d’instruments de gestion du trafic n’aurait dans l’ensemble que des conséquences économiques minimes : la valeur ajoutée brute varierait de 4 à 5 % maximum pour le routier
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