Tous les commissaires qui siègent au Berlaymont à Bruxelles ne sont pas aveugles et sourds aux doléances des entreprises. Siim Kallas, qui gère le portefeuille des transports depuis 2009, fait figure d’exception. Force est de constater que l’ex Premier ministre estonien est parvenu à se mettre à dos les « professionnels de la profession », tous modes de transport confondus. Les langues se délient qui dénoncent une gestion des dossiers en dépit du bon sens. Pire, la manière dont il expédie celui du cabotage est qualifiée mezza voce de bon exemple de « sournoiserie ».
Le commissaire a reçu en juin dernier le rapport des sages (« high level group ») relatif à l’état du marché du TRM (OTM 2651). Les experts préconisent d’autoriser quatre jours de cabotage et d’appliquer la directive détachement au-delà.
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