« On n'arrive pas à répercuter le gazole »

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« On n'arrive pas à répercuter le gazole »

Le groupe Norbert Dentressangle, qui vient de fixer un cap ambitieux pour les trois prochaines années, fait face comme l'ensemble du transport routier à une conjoncture difficile. Le président du directoire du groupe, Jean-Claude Michel, en souligne les effets et expose ses grands principes en termes stratégique, commercial et social.

L'Officiel des Transporteurs : Dans votre business plan triennal Challenge 2008, vous visez un objectif de chiffre d'affaires à 2 MdEurossur l'exercice 2007. N'est-il pas trop prétentieux dans le contexte actuel ?

Jean-Claude Michel : Non. C'est un signe de confiance. Nous comptons sur un mix de croissances interne et externe pour parvenir à nos fins. Ce volume d'affaires se fera dans un souci de rentabilité, à hauteur de 5 %. Ce sera possible à deux conditions : rester innovateur et force de propositions dans le service client ; être très proche des coûts et proactif pour gagner des centimes aux kilomètres et à la palette.

L'O.T. : Quels éléments nourrissent votre confiance ?

J.-C. M. : Nous considérons que le marché européen reste porteur et que les perspectives à moyen et long termes sont bonne

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