C'est, en substance, le discours tenu par l'UFT (Union des fédérations de transport) aux syndicats de salariés le 11 juillet. La partie patronale a tenté de convaincre ses partenaires de l'impossibilité de procéder, au titre de la « clause de revoyure », à des revalorisations complémentaires à celles intervenues les 1er janvier et 1er juillet 2005. « En trois ans, la branche transport a rehaussé ses salaires minima de 16,4 % en moyenne. Et si le smic a augmenté de quelque 17,57 %, c'est 11,43 % de plus que l'évolution qui résulte d'une stricte application de son mode de calcul », argue Philippe Choutet, délégué général de l'UFT. « En juillet, les coefficients « courte distance » 128 et 138 se sont alignés sur ceux des « grands routiers » (les 150 y étaient déjà), ce qui s'est traduit par des hausses de 6 et 7 %, ajoute-t-il. Quant à la garantie annuelle de r�
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