Car Fret SNCF est bien le canard boiteux du groupe. Quand la branche « voyageurs »atteint des résultats record, celle du fret continue d'emprunter la voie inverse. Au premier semestre, cette dernière a réalisé un revenu d'affaires inférieur aux objectifs : 978 M€ contre 1,071 Md€ prévus. Fret SNCF est touché de plein fouet par la concurrence. Pour preuve : « EWS est de 20 à 30 % moins cher » confirme Marc Véron, directeur de la branche, et ses délais de livraisons sont plus courts : des rotations de deux jours et demi contre huit à neuf pour l'entreprise publique. Comment alors redresser la barre ? Certainement pas par l'octroi de nouvelles aides financières (notamment les 100 M€ prévus dans le cadre du Plan fret), ni par une filialisation de la branche. « Il n'y a pas dans notre idée de deuxième plan bruxellois » a précisé Guillaume Pépy. En revanche, des gains de productivité seront recherchés en recadrant l'act
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