P. G. : La population des chauffeurs est de plus en plus vieillissante. Comme dans d’autres départements sinistrés en matière d’emploi, nous n’attirons pas les conducteurs en Aveyron. Nous sommes donc obligés de former les jeunes qui ont grandi dans la région et souhaitent y rester. Pour ce faire, nous avons créé le centre des apprentis du Sud-Aveyron en 2005. L’apprentissage s’avère être un bon système car l’apprenti ne coûte rien à l’entreprise, sinon une productivité un peu moindre, au début, de la personne qui le forme. Par ailleurs le jeune est complètement opérationnel dans l’entreprise à la fin de sa formation car il en a l’expérience.
P. G. : Beaucoup de transporteurs sont freinés par un cumul de contraintes, à commencer par la complexité des autorisations. Un apprenti peut être embauché à 16 ans ; il ne peut donc pas conduire. Néanmoins, il peut effectuer les tâches logistiques sur les quais, notamment diriger
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