Le 4 décembre, Patrick Rogès fait la « une » du 20 h de France 2. « Un quart d'heure de gloire » (dixit le peintre Andy Warhol) dont il se serait bien passé. Deux semaines auparavant, son entreprise a été liquidée dans des conditions controversées (L'OT 2476). L'homme de Voglans (73) se déclare « abattu ». Avoue « des erreurs ». « J'ai parfois été border line par rapport aux règles sociales ». « Un hors la loi », dénonce l'ancien délégué CGT de la SLTR. Qui lui reconnaît des qualités de « bon homme, pas méchant ». La cinquantaine bien fleurie, l'ancien P-dg va devoir rendre des comptes. A la justice (« j'ai la brigade financière au c... »), à l'État également. « Les impôts sortent du bois ». Devenu « paria », selon son propre mot, Patrick Rogès dénonce « la mafia juridico-syndicalo-politique, l'intelligentsia » de la vallée de Chambéry. Le monde entier ligué contre lui ! « Je monte une belle boîte, mais je n'étais pas l'élu. Je suis persuadé de n'avoir jamais été accepté dans ce monde-là ».Cet ennemi du politiquement correct peut se regarder dans la glace. « Le soleil brille pour tout le monde », assure l'ancien juge du
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