En comparaison avec la SNCF et EWF qui ont transporté 1,8 million de tonnes en 2003, le pari est osé. Mais Christian Costa, président d'Europorte 2, est résolument optimiste. Le groupe doit encore obtenir des certificats de sécurité et des créneaux horaires sur le réseau franco-britannique pour lancer l'offensive, mais début 2005, il prévoit de tracter quatre trains par semaine. L'équilibre financier de l'activité devrait être atteint en 2006, pour générer deux ans plus tard des revenus additionnels de péages de 12 millions d'euros avec 60 trains par semaine, précise le président. L'objectif visé étant de « fidéliser une partie du fret européen passant actuellement par la Belgique et les Pays-Bas pour arriver en Grande-Bretagne ; et de ramener vers la France et le tunnel des clients que la SNCF n'a pas ».
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