Le congrès de l'Unostra, à Lyon le 15 novembre, n'a pas attiré les foules. La conjoncture morose et les remous internes à l'Unostra, visibles dans le dépôt de bilan de l'Unostra nationale en septembre (L'OT 2468), n'ont guère contribué à la mobilisation. Les rangs clairsemés de l'assemblée n'ont pas empêché Catherine Pons, toujours déterminée, entourée de certains présidents de région, de marteler des messages. « La limite est franchie pour des milliers de transporteurs. Baisse des crédits, indexation gazole inefficace dans le cadre de la sous-traitance, baisse du fret et demain manque de capacité financière, donc de licences communautaires et donc disparition d'entreprises. Les mesures gouvernementales mises en place depuis 2006 et poursuivies en 2007 et 2008 sont nettement insuffisantes ». Engrenage fatal qui nécessite l'aide des pouvoirs publics qui, lors du congrès, en l'absence de Dominique Bussereau, ont été représentés
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