Le cas du transport routier laisse sceptiques les analystes de la société. Seule l'industrie textile connaît des perspectives encore plus sombres sur 22 secteurs étudiés. Les raisons sont connues : prix du pétrole, faibles marges, atomisation du secteur, coût de la main d'oeuvre et faible croissance. L'activité du TRM est très liée à la conjoncture économique. Or Euler Hermes prévoit une croissance de 1,9 % en 2004. Comme le souligne l'étude « l'activité dans les transports a redémarré au second trimestre 2003 ». Mais les problèmes demeurent : « la rentabilité du secteur reste très médiocre ». François Buffa, arbitre, résume : « il y a une bonne activité, mais encore faut-il qu'elle ne se fasse pas à perte ». Les volumes transportés devraient continuer de croître en 2004 (+2,1 %) et 2005 (+2,2 %). Les prix pourraient faiblement augmenter, notamment en raison de la hausse du prix du pétrole. En revanche, le nombre de défaillances devrait se stabiliser, voire légère
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