Comment a été le contact avec Dominique Bussereau ?
P. P. :J'ai trouvé le ministre très facile d'accès, simple, à l'écoute. Il a pris son temps, a discuté avec des salariés de l'entreprise. Il a donné l'impression de s'intéresser à ce qu'il voyait et entendait. De ce point de vue-là, c'est une bonne surprise.
Il a profité de la visite de votre entreprise pour annoncer publiquement des mesures. Comment les jugez-vous ?
P. P. : J'ai senti Dominique Bussereau au fait de nos problèmes et de la hausse générale des coûts, notamment avec la fin de Caplis. Mais il a peu de marge de manoeuvre. Sur la répercussion de l'écotaxe aux chargeurs et la pénalisation de la sanction, la mesure part d'un bon principe. Mais dans la réalité, il en sera évidemment autrement. Nos entreprises de transport sont soumises à la concurrence. On sait comment ça va se passer : les clients vont multiplier les appels d'offres et les prix vont baisser. Le seul point positif est que cette amende valide l'idée de la nécessité et du droit de répercuter. Sur l'harmonisation européenne de la fiscalité et des poids et dimension des ensembles, là aussi, le voeu est pieux. Le ministre assure
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?