Bruxelles a donné, le 2 mars, son aval au plan d'aides publiques pour un montant de 1,5 milliard d'euros à la division fret de la SNCF. « La Commission a considéré que ce plan était compatible avec les règles européennes dans la mesure où il répond aux stricts besoins de restructuration de Fret SNCF et qu'il s'accompagne de contreparties en termes de réduction des capacités et d'ouverture anticipée du marché ferroviaire français », souligne l'exécutif européen dans un communiqué. Cette annonce a satisfait Gilles de Robien, ministre des Transports, qui déclare « donner son accord à l'aide de 800 millions d'euros apportée par la France » sur trois ans. Pour sa part, la SNCF s'engage à financer 700 millions d'euros comme convenu dans la proposition. La délivrance des aides se fera en quatre phases. D'abord, le versement immédiat, pour moitié par l'Etat, de 500 millions d'euros. Puis, 500 millions seront affe
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