Les français Eiffage, Vinci et Caisse des dépôts, les espagnols Abertis, Cintra, Itinere et FFC, l'italien Autostrade et l'australien MIG sont sur les rangs. Leurs offres sont étudiées par Bercy sur les critères suivants : prix proposé, projet industriel et social, garanties apportées à la bonne exécution des missions de service public. L'Etat, qui espère récupérer entre 10 et 14 Md€ dans l'opération, tranchera d'ici la fin de l'automne. La privatisation ne devrait pas impacter les tarifs dans l'immédiat grâce à un système d'indexation sur l'inflation qui demeurera en place. Néanmoins, les futurs concessionnaires pourraient accélérer l'automatisation des transactions aux péages. Ces dernières coûtent deux fois moins cher qu'une opération manuelle.
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