Une décision devrait officiellement être prise début juin, après le débat parlementaire sur les grands projets d'infrastructures engagé le 20 mai à l'Assemblée nationale et le 3 juin au Sénat. Mais, selon le quotidien Libération (3/5), la question aurait déjà été tranchée : Matignon pencherait pour une ouverture, à hauteur de 49 % au maximum, du capital des deux sociétés concessionnaires. Une solution bien pratique : grâce à une cession partielle, le Premier ministre « couperait la poire en deux » entre un ministère des Finances favorable à une privatisation globale du secteur - Bercy a besoin d'argent frais pour aider les grandes entreprises publiques - et un Gilles de Robien, titulaire du portefeuille des Transports, peu enclin à abandonner des recettes de péages autoroutiers qui constituent « une bonne source de revenus réguliers ». D'autant qu'il en a fort besoin, lui, pour financer sa politique de grands travaux dont le montant total se chiffre à environ 15 milliards
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