« Le concept d’autoroute ferroviaire peine à faire ses preuves sur les plans économique et financier », tel est le constat de la Cour des comptes dans son rapport public annuel 2012. Pour les sages de la rue Cambon, ces infrastructures ne pourront être une opportunité pour le fret ferroviaire qu’à la condition de démontrer leur capacité à fonctionner à terme sans aide financière publique récurrente. Or, les deux liaisons examinées par la Cour ne sont pas actuellement rentables. Leur capacité demeure marginale et la fiabilité du service doit y progresser, détaille la Cour. Pour autant, celle-ci distingue l’autoroute ferroviaire alpine et l’autoroute de plaine sur longue distance Perpignan-Bettembourg. À la différence de la première, la deuxième « a une chance d’atteindre son objectif et à moyen terme l’équilibre économique », estime le rapport qui se livre à une série de préconisations (voir ci-contre)
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