QUELS GAINS POUR QUELS COÛTS ?

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Sur les impacts du 44 t, les ordres de grandeur identifiés par le CNT et le CNR en 2009, puis par le CGEDD (Commissariat général de l’environnement et du développement durable) en 2011 font référence. À l’épreuve de la réalité, ils sont ajustés à partir des modalités définies par le législateur. La question complexe du partage des gains de productivité et de compétitivité est posée.

Pour ses partisans majoritaires, la possibilité de rouler jusqu’à 44 t est synonyme de performance et de productivité accrues. Elle est de nature à renforcer la compétitivité des industriels français. Au chapitre des avantages présumés, il y a tout d’abord l’effet remplissage. En charge utile, le gain théorique est de l’ordre de 10 % selon le rapport conjoint du Conseil National des Transports et du Comité National Routier. Dans ce dernier, la part des poids lourds français et étrangers chargés à 25 t et plus représente 9,7 % des PL/km réalisés. Dans ce taux, tous ne sont pas éligibles au 44 t cependant. Au mieux, 83 % des ensembles en silhouette tracteur 2 essieux/ semi-remorque 3 essieux le seraient selon le rapport CNT-CNR et 8

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