Les 14 et 15 juin, lors de la Conférence de Varsovie, Jerzy Polaczek, ministre polonais des Transports, a invité à Varsovie, 24 de ses confrères européens et asiatiques (ou leurs représentants) pour renforcer les échanges routiers entre l'Europe et l'Asie. Cela va au-delà du projet pharaonique d'une mise aux normes et d'une exploitation régulière de la Route de la soie, entre la Chine, l'Inde et l'Europe. En effet, le légendaire axe commercial pourrait être un jour réactivé. Le sujet qui fâche relève des tracasseries administratives liées à l'obtention des visas délivrés au compte-gouttes par les ambassades des 27 pays membres de l'Union Européenne. Si les PL peuvent circuler librement, les conducteurs sont limités dans leur travail par la durée de validité des visas. Les Russes, Ukrainiens ou Biélorusses... demandent la mise en place de visas annuels à entrées multiples. Au nom de la liberté de circuler, l'IRU, qui organisait en même temps, sa 4e conférence Euro-Asie, promet de soutenir ces demandes alors que les représentants des pays de l'Ouest ont boudé la conférence rassemblant des auditeurs de 47 pays. Visiblement, la Pologne veut profiter de
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