Le ministre français des Transports, Dominique Perben, s'est voulu plus mesuré en déclarant que l'état de la voûte du tunnel n'était pas encore établi. « Tout dépend s'il s'agit de simples travaux de réhabilitation, ou si les conséquences sont plus graves », a-t-il précisé. En attendant, il a annoncé une augmentation de 25 % de la capacité de transport de l'Autoroute ferroviaire alpine (AFA). En plus des quatre navettes quotidiennes reliant Aiton (74) à Orbassano (Italie), s'ajouteront un train supplémentaire pendant cinq soirs en semaine et deux trains le samedi. Selon Philippe Mangeard, président de Modalohr, « la ligne est saturée, et il faut s'adapter pour passer de 25 000 à 50 000 PL par an ». Le transport de matières dangereuses étant interdit sous le Mont-Blanc, l'AFA enregistre un surcroît d'activité. Mais les citernes ne représentant que 6 à 7 % du trafic alpin, les autres ensembles routiers sont passés pour la plupart par le tunnel
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