Rupture des contrats commerciaux : faire preuve de rigueur juridique

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Une rupture brutale, sans préavis, peut engager la responsabilité de son auteur.

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La fin d’une relation commerciale dans les secteurs du transport et de la logistique ne s’improvise pas. Elle obéit à un cadre juridique strict. C’est le message sans ambiguïté livré par Maître Victoire Revenaz, avocate au barreau de Paris, spécialiste du droit des transports, lors d’une conférence qui s’est tenue le 15 octobre sur Top Transport Europe, à Marseille.

L’article L. 442-1 II du Code de commerce encadre la rupture des relations commerciales établies. Une rupture brutale, sans préavis, peut engager la responsabilité de son auteur. « Une relation commerciale établie suppose des échanges réguliers, un volume d’affaires continu et une stabilité dans le temps », rappelle Me Revenaz, associée au Cabinet Lexline. Quelques courriels ou un historique de commandes peuvent notamment permettre d’établir ce lien. Ce qui n’est en revanche pas le cas de l’appel d’offres, qui est signe d’une relation précaire.
La jurisprudence fixait habituellement un mois de préavis par année de relation. Depuis le décret n° 2021-985 du 26 juillet 2021, les délais de préavis

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