Si affecter la fiscalité de la route à la route fait consensus, dans les faits, 60 % de ses recettes sont réinvesties dans ses infrastructures. La « grande loi Transport » annoncée par l’État, viserait à redonner plus de moyens aux réseaux routiers. Pour l’OTRE, qui célébrait son 25e anniversaire le 29 octobre à Paris en présence de cinq ministres des transports, dont Philippe Tabarot, elle devra rééquilibrer les relations contractuelles aussi.
Sur les 60 milliards d'euros collectés dans le secteur de la mobilité chaque année, seuls 38 Mds y sont réinvestis selon Louis Nègre, président du Groupement des autorités responsables de transport (GART). Ce constat a été confirmé lors de la conférence sur le financement des infrastructures Ambitions France Transports. À l’heure où elle est censée déboucher sur une loi-cadre d’ici décembre, son futur contenu a été au cœur des débats organisés lors du 25e anniversaire de l’OTRE. Pour son président Alexis Gibergues, un seul mot d’ordre pour son volet économique : « Nous ne voulons pas de nouv
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?
