Chez les constructeurs de véhicules industriels, la sphère de compétition est devenue mondiale et l'économie d'échelle le credo absolu. C'est dans cet esprit que s'inscrit l'offre du conglomérat allemand Man aux actionnaires du groupe suédois Scania, annoncée à la mi-septembre. Une OPA hostile, valorisant Scania à hauteur de 9,6 Md€, mais conditionnée au fait pour Man de détenir 90 % du capital et des droits de vote. Le groupe allemand financerait la transaction par échange de titres et sur fonds propres, par augmentation de capital et nouvelles lignes de crédit. Le but serait de boucler l'opération (soumise à l'accord de Bruxelles) avant la fin de l'année. Dans l'immédiat, les dirigeants de Man vont devoir « retourner » les deux actionnaires de référence, le groupe Volkswagen (18,7 % du capital et 34 % des droits de vote) et le fond
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