La transaction vise un périmètre d'affaires de 2,5 Md€ de CA (9500 collaborateurs dans le monde), à l'exception des activités domestiques en Belgique (75M€ de CA). En France, ABX a dégagé près de 200 M€ de revenus l'an passé. Le fonds d'investissement devrait recapitaliser ABX à hauteur de 80 M€, éponger les dettes (pour environ 250 M€) et apporter de l'argent frais, en contrepartie d'une garantie de passif de 110M€ couvert par la SNCB. Quatre managers, dont Laurent Levaux (CEO du groupe), devront investir personnellement lors du nouveau tour de table. Le siège du groupe restera en Belgique pendant au moins quatre ans. La privatisation d'ABX mettra fin aux travaux de la Commission de Bruxelles qui, après avoir ouvert une enquête en juillet 2003 (L'OT 2341) sur les aides versées par la SNCB à sa filiale, avait finalement approuvé en décembre 2003 le plan permettant une cession de la totalité du capital d'ABX à un investisseur privé. Elle avait conditionné son feu vert
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