L'entreprise ferroviaire, qui détient désormais 49 % du capital (directement et indirectement) contre 38 % précédemment, a posé une option pour franchir la barre des 50 %. Et attend l'autorisation de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour la lever. Le capital de Novatrans a déjà connu des modifications au second semestre 2006 avec la montée à 13 % du groupe Charles André (GCA) et les retraits de Mory, DHL, Danzas, l'Aftri... Ces manoeuvres capitalistiques ne perturbent pas René Petit, P-dg de Novatrans : « Quand un industriel investit en capital dans une entreprise, l'impact est toujours positif. Pour nos besoins d'investissement et de développement, cela devrait créer un effet de levier auprès des banques ». La nouvelle répartition du capital fait aussi grincer des dents. Pour la FNTR, qui détient 18 % de Novatrans, « il s'agit d'une nationalisation rampante au moment où le marché doit justement se libéraliser », juge Jean-Paul Deneuville, son délégu
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