La société s'est vue accorder une période d'observation de six mois. « Depuis un an, nous connaissons des difficultés liées à des coûts d'exploitation que nous avons du mal à répercuter, comme la hausse du prix du carburant par exemple », donne comme seule explication Frédéric Amelot, le dirigeant de la société spécialisée dans le grand volume. « Certaines de nos lignes se révélaient rentables, mais pas suffisamment pour compenser celles qui ne l'étaient plus. Nous allons donc proposer un plan de continuation en nous appuyant sur les lignes qui nous font gagner de l'argent ». Depuis plusieurs années, Amelot Volume connaît des difficultés. Sur les trois derniers exercices, le chiffre d'affaires a fortement décliné, passant de 27 M€en 2001 à 22 M€en 2002 et 16 M€l'an passé, dégageant un résultat net négatif de 635 000 €. Dans le même temps, les effectifs ont diminué de plus de moitié, de 276 à 124 salariés. Néanmoins, la direction
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