Le Conseil des ministres européens des Transports qui s’est réuni le 29 octobre à Luxembourg a clarifié le calendrier de la révision technique et juridique du chronotachygraphe numérique. Le rapport parlementaire de Silvia Ticau, adopté en première lecture à Strasbourg en juillet (L’OT2653), propose d’étendre les fonctionnalités du chrono à l’aide du GNSS (système global de navigation par satellite). Mais à la différence de la Commission européenne, laquelle milite en faveur d’une commercialisation au plus tôt (Ndlr : en 2016), les ministres tablent sur l’année 2018 et proposent un délai de 40 mois pour l’introduction du GNSS. L’argument calendaire est aussi défendu par les industriels et les constructeurs de poids lourds. « Les spécifications techniques seront publiées par la DG Move en décembre 2014, note Gilles Baranger, responsable de la réglementation chez VDO. Il faudra alors nous octroyer un délai de 36 mois pour le développement et la validation des appareils auprès des constructeurs de PL ». Pour l’heure, les négociations continuent entre le Parlement européen et le Conseil. L’objectif de la révision est de lutter con
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