Syndicats sur le qui-vive

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Les résultats financiers de TAT Express, enregistrés au 30 septembre, inquiètent les syndicats.

Ils font état d'un déficit d'exploitation et craignent un nouveau plan social, après le départ de la DRH et l'arrivée - en septembre - de Philippe Mortier au poste de directeur administratif et financier, intégré dans l'équipe de direction menée par Philippe Cardot, le directeur général. Ce dernier dit comprendre les inquiétudes des salariés qui ont vécu des moments difficiles (instauration d'un PSE, restructuration de TAT, le recentrage sur son fonds de commerce, puis la vente et sa privatisation) et explique qu'il consacre actuellement tout son temps avec l'équipe de direction à remettre la société en marche. Il reconnaît : « juillet et août dans nos métiers sont des mois de pertes. Mais, assure-t-il, l'entreprise est en bonne santé ». Et de préciser : « Le chiffre d'affaires repart à la hausse. Nous avons gardé la confiance de tous nos clients, le premier d'entre eux étant La Poste », rappelle-t-il. « Sincèrement, à la fin de l'année, le chiffre d'affaires devrait avoisiner les 150 M. Quant à la profitab

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