Les manifestants qui ont érigé des barrages routiers sur les routes de Guyane restent très mobilisés. Au début décembre, 24 barrages étaient encore recensés et seules trois stations-service restaient ouvertes. Pour comprendre les blocages, il faut remonter à novembre 2006 et une décision de justice qui a contraint les pétroliers guyanais à s'approvisionner en carburant aux normes européennes en Martinique, et non plus à Trinidad, où le gazole était moins cher mais trop riche en soufre. Résultat : la Guyane est « dibout » (debout en créole). Les syndicats de transporteurs sont mobilisés aux côtés d'une coalition d'associations de consommateurs et de socioprofessionnels. L'aéroport de Rochambeau fermé aux vols commerciaux depuis le 29 novembre a rouvert le 2 décembre. En revanche, le port de commerce, également fermé, n'est pas encore définitivement opérationnel. Seul un pétrolier a eu l'autorisation d'accoster « pour approvisionner la
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?