«Il faut que tout change pour que rien ne change ». Le propos du prince de Lampedusa dans le livre « Le Guépard » résume-t-il le destin du transport routier de marchandises européen en 2010 ? On peut le penser malgré les avancées institutionnelles enregistrées en 2009 : un nouveau Parlement à Strasbourg présidé par le polonais Jerzy Buzek, une Commission renouvelée à Bruxelles avec un président sortant reconduit (José Manuel Barroso) et un traité de Lisbonne en vigueur depuis le 1er décembre 2009. Pour autant, le processus décisionnel n'est pas modifié. L'initiative des propositions appartient à la Commission et les textes sont débattus par le Parlement et le Conseil des ministres. « L'entrée en vigueur du traité de Lisbonne ne change rien au principe des présidences semestrielles tournantes, observe Dominique Riquet, vice-président de la Commission transport au Parlement. Le traité renforce le po
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