Quelle Europe pour le travailleur mobile ? C’est la question qui a rassemblé à la tribune du congrès de la FNTR, le 16 octobre dernier, trois intervenants avertis des subtilités des problématiques sociales au sein de l’Union européenne. À savoir un politique farouchement opposé au développement de pratiques dites d’« optimisation sociale », le député socialiste de Gironde et ancien vice-président de la commission Transport au Parlement européen Gilles Savary ; une représentante de la FNTR en la personne de sa déléguée générale adjointe Florence Berthelot et le syndicaliste Roberto Parrillo, président de la section « transport routier » de l’ETF (European Transport Workers’Federation). Trois visions qui, au final, se rejoignent sur l’urgence à agir.
« Le travail illégal est en train de nous gangrener », a d’emblée dénoncé Roberto Parrillo. En des termes différents, Gilles Savary n’a pas dit autre chose : «�
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