Un démarrage dans la brume

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En dépit du programme européen Marco Polo en faveur du report modal, les autoroutes de la mer tardent à démontrer leur pertinence économique. Les armateurs risquent de créer des liaisons sans attendre l'accord de Bruxelles.

«Pour attirer le fret routier sur les autoroutes de la mer, il faut que le passage maritime, la manutention portuaire et le pré et post-acheminement soient plus économiques que la route », observe Paul Tourret, chercheur à l'Institut supérieur d'études maritimes (ISEMAR) de Nantes. L'analyse de l'universitaire rejoint la thèse développée par Henri de Richemont, auteur d'un rapport récent dans lequel il souligne que le succès d'une telle infrastructure nécessite une intervention forte de la puissance publique pour financer les navires. C'est là où le bât blesse puisque les dispositions communautaires limitent les possibilités de financement sous forme d'aides d'État. Résultat : l'ouverture des liaisons met du temps à se concrétiser.

CLARIFIER LES RÈGLES

L'eurodéputée néerlandaise Corien Wortmann (PPE), membre de la commission TRAN, est encore venue semer le trouble. Lors de la dernière session pl�

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