Officialisée par un arrêté du 28 mars (JO du 5 avril), cette mesure imposée par le ministère des Transports «pour des raisons de sécurité routière» est battue en brèche tant par les professionnels de la route que par leurs clients. « On demande aux entreprises de continuer leur activité et dans le même temps, on les empêche de s'approvisionner» s'indigne Pierre Nanterme, président de la commission «économie» du Medef, dans La Tribune (25/4). Quant aux représentations franciliennes de l'OTRE, Unostra et TLF, elles déplorent « l'alourdissement net des charges que constitue, pour des entreprises déjà confrontées à une forte concurrence internationale, l'impossibilité de compenser par une journée d'activité supplémentaire la contribution de 0,3 % de leur masse salariale, comme le prévoit pourtant la loi ». Un traitement jugé «discriminatoire». Sans parler du caractère anti-productif d'une telle restriction pour l'économie du pays. L'exonération de la contribution est demandée. A.M.
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