Mise en redressement judiciaire le 24 février 2006, l'entreprise de messagerie frigorifique, de lots et demi-lots avait obtenu deux prorogations de six mois de sa période d'observation. A l'origine de sa défaillance : une politique de prix inadaptée, des sureffectifs et des erreurs de gestion, selon Nicolas Brevet, en passe ces jours prochains de devenir P-dg de la société. Au 31 mars 2006, Brevet SA avait dégagé un résultat net négatif de 434 000 €. « Nous avons retrouvé le chemin de la rentabilité dès septembre 2006 », assure Nicolas Brevet. Avant le dépôt de bilan, le chiffre d'affaires était de l'ordre de 8,5 M€ pour 105 salariés. « Il sera à fin 2007 d'environ 8,1 millions pour 95 salariés (dont 70 conducteurs et 50 moteurs, ndlr) », indique ce dernier. Selon lui, il n'y a pas eu de licenciements, mais uniquement des départs négociés. Brevet SA compte se lancer dans le renouvellement de sa flotte alors que la politique tarifaire a été réajustée. La socié
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