Jusque-là spécialisée dans le lot complet (76 % du revenu avant le dépôt de bilan), l'entreprise normande a levé le pied sur le transport « one shot », spécialité confrontée à une forte pression sur les prix, notamment sur les marchés internationaux. « C'est un métier aléatoire, directement dépendant de l'activité économique », reconnaît Claude Delassise, patron de TOE. Le transporteur a mis en place des circuits plus réguliers. « Nous développons les tractions sous la forme de relais pour le compte de grands opérateurs », indique Claude Delassise, qui annonce avoir équilibré son portefeuille clients et disposer de « la confiance d'un grand groupe international ». Propriétaire de TOE depuis janvier 2006 après l'avoir repris (« avec 850 k€ de pertes et des fonds propres en dessous de 50 % du capital social »), Claude Delassise a dû appliquer, fin août, un plan d'allégement d'effectifs (28 postes supprimés) et de réduction de sa flot
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