Démarche volontaire ou recrutement classique, le contexte varie chez les transporteurs qui sautent le pas du recrutement. « Je devais embaucher six personnes, je voulais garder un poste pour un handicapé. Le travail consiste à transporter des pièces automobiles et des emballages par des navettes entre chez nous et les usines Renault. L’absence d’opérations de débâchage le rendait particulièrement adapté aux conducteurs handicapés », relate Alexandre Devilliers, directeur de l’agence Breger à Soissons (02). Il a donc embauché Michel Driss, un amputé fémoral (entre la cuisse et le genou) de 54 ans, en contrat à durée indéterminée (CDI), le 12 septembre 2012. À l’inverse, chez l’entreprise Lahaye (35) de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine), le recrutement est parti d’un entretien d’embauche. « J’ai rencontré Christophe Bernard, jeune homme de 30 ans. Je me disais que si je ne le prenais pas, personne ne l’embaucherait car il avait
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