Il s'agira du second des 30 satellites qui permettront de construire le système de positionnement géographique Européen Galileo. Les appareils seront placés à 23 000 kilomètres d'altitude, orbite peu utilisée jusqu'à présent. D'où une phase de validation, prévue en 2010, qui sera suivie de la fabrication des satellites restants. Dans l'impasse depuis plusieurs mois, Galileo devrait un jour rivaliser avec le système américain GPS. Le projet européen, estimé à 3,4 Md€, a pâti du retrait de grands groupes industriels, dont les Français Thales et Alcatel-Lucent. Mais la Commission européenne, qui a finalement repris les rênes du dossier, l'a divisé en six départements : satellites, lanceurs, logiciels, relais au sol, centres de contrôle et gestion de l'ensemble. L'Agence spatiale européenne devrait lancer d'ici à la fin de l'année des appels d'offres industriels concernant chaque composante du projet. Le 7 avril, les ministres des Transports de l'UE se sont accordés sur la création d'une auto
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