Au moment où le commissaire européen chargé des Transports, Siim Kallas, s’entretenait le 17 janvier à Paris avec le ministre français des Transports, Frédéric Cuvillier, pour débattre de l’avenir du fret ferroviaire ; un fonctionnaire de la DG Move (Marten Edberg : ndlr) ) animait à Bruxelles une audition (L’OT 2673) sur l’état du marché du TRM et l’avenir du cabotage. Au cours de cette journée surréaliste, les organisations professionnelles et syndicales présentes (IRU, AFTRI, ETF, UETR) ont constaté avec stupéfaction que Siim Kallas envisageait cinq scenarii pour modifier les règles actuelles du cabotage. L’ultime scénario équivaut à la libéralisation totale des flux. De surcroît, le commissaire estonien entend décliner ses propositions rocambolesques devant le Parlement et le Conseil avant le mois de juin. Michael Nielsen, le délégué général de l’IRU à Bruxelles et Roberto Parrillo, le responsable du syndicat belge CSC Transcom Transport & Logistique, ont pourtant martelé que 95 % des membres présents étaient favorables au maintien de la règle des trois opérations de cabotage dans un délai de sept jours consécutifs à une op
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