La PME de 56 personnes, créée en 2000, ne dispose plus de fonds propres suffisants pour faire face au retournement de conjoncture survenu au quatrième trimestre 2007.
« Nous n'avons pu faire le dos rond, souligne Pascal Malichier, président du conseil d'administration de LFC. Nous avions deux secteurs déficitaires sur l'exercice 2007-2008 (chiffre d'affaires de 6,5 M€) bouclé en juin : le stockage pour la grande distribution et la distribution en région parisienne ». Autre activité de l'entreprise : le transport routier (38 ensembles) « à l'équilibre, malgré la hausse du carburant ». Spécialisée dans l'agroalimentaire (80 % de produits secs), LFC compte rebondir en agissant sur trois leviers : un allégement des effectifs (une dizaine de personnes, accompagnée par des départs en préretraite chez les conducteurs et des fins de CDD), une compression des charges ainsi qu'un relèvement des prix. « La suite va dépendre de l'évolution des rapports a
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